Retour en force du beau Patriiiiiick
À quasi 45 ans, Patrick Bruel en a fait fondre des cours et pas seulement ceux de la gent féminine. D'abord acteur de cinéma, il aura plus de difficultés à faire entendre sa voix. Débutant dans les années '70, il faudra de nombreuses années pour qu'il réussisse à mener deux carrières de front.
Après une jeunesse remuée, il a dû quitter l'Algérie à l'âge de trois ans, le jeune Bruel voue une passion au football et à la musique. En voulant devenir chanteur, il se retrouve dans "Le Coup de Sirocco". Suivront ensuite des téléfilms, des pièces de théâtre et son premier disque qui est un échec. Sa carrière s'envole avec les films "La Maison assassinée", "L'union sacrée" et "Force majeure".
Musicalement, il décolle d'abord avec "Marre de cette Nana-là" puis avec "Casser la Voix" et son album "Alors regarde" qui est en tête des hits de l'époque. Il sera même élu chanteur de l'année aux Victoires de la Musique. Depuis, Patrick fait la une des magazines, ce qui le poussera à se faire plus discret. Il accepte des rôles à l'étranger ("Sabrina"), sort un album "Bruel" mal accueilli par la presse. Plus fort que jamais, l'artiste revient en '99 avec sa 8ème plaque, "Juste avant". Ce dernier essai très personnel sera une réussite. Grâce à une maturité de textes, écrits principalement de sa main, il remplit trois fois Forest National, sans parler des Francofolies de Spa. Autant dire que le public accroche, que ce soit à des titres comme "J'te mentirais" ou à d'autres, plus revendicateurs de ses origines comme "Au Café des Délices".